Samuel : « L’autonomie est un élément d’ancrage social »

Samuel est père de trois enfants et a une déficience visuelle. Il a choisi d’habiter prioritairement près du tramway : “Ce qui joue pour moi ce n’est pas tant l’accès au logement que l’autonomie dans les déplacements… L’autonomie est un élément d’ancrage social”.

Les grands espaces dans les villes restent des zones compliquées à fortiori lorsque les pistes cyclables se mêlent aux zones piétonnières : “il n’y a aucun espace de libre pour les piétons, il en existe pour les voitures, pour les vélos”.

Le transport est un défi au quotidien.

Blablacar a été une vraie révolution pour lui.

À propos de la vie affective et sexuelle, Samuel revient sur sa jeunesse et la formation de son couple, qui a fondé sa famille “On s’est bien mis d’accord que ma femme n’était ni mon assistante ni ma secrétaire, ni mon infirmière… Ni l’un, ni l’autre, on n’attendait cela, sans attendu compensatoire, même si dans un quotidien régulier, il y a toujours cela qui revient”.

Concernant la parentalité, quelques questions se sont posées car sa maladie est héréditaire sans pour autant les limiter dans ce souhait d’avoir des enfants. Son dernier enfant a eu sa maladie et cela n’a pas été toujours simple : “Ce qui a été dur, c’était les chimio entre 2 mois et 18 mois, c’était violent ça”.